Première planque de Lion

Tu te dirige vers ?

Lion regagnait sa planque. Sa démarche enragée n’avait plus rien à voir avec celle d’un être humain. Recroquevillé sur lui-même, presque à quatre pattes, il avançait vite, devait de temps à autre poser une main dans les hautes herbes afin de ne pas tomber tant la gaucherie de ses pas le faisait vaciller. Ses joues dégoulinaient de sang, sa gorge de longs râles caverneux, ses lèvres de bave. Il n’était plus lui-même : celui qu’il appelait « l’autre » contrôlait à présent le moindre de ses mouvements, la moindre de ses pensées.

Le blondinet aux yeux noirs et la jolie rousse aux yeux clairs… Le gamin à la mitraillette et la fille à la fourche. Le fils de pute et la petite salope ! Il faut que je les bute, à n’importe quel prix, que je les fasse crever ! Ils se sont moqués de moi… Ils méritent une mort atroce et douloureuse, tous les deux, et j’ai désormais trois buts à accomplir dans ce foutu jeu : massacrer le gamin à la mitraillette, massacrer la fille à la fourche, puis remporter la partie.

- Je ne laisserai personne leur faire du mal, cracha-t-il tandis qu’il s’enfonçait à travers le feuillage hirsute de son buisson. Personne n’a le droit de lever la main sur eux, car c’est à moi et à moi seul que doit revenir l’honneur de mettre fin à leurs jours… À moi ! Et à moi seul !

Je m'arrête. Laissant échapper un rugissement disproportionné, j’attrape mon sac, qui repose bêtement à mes pieds, avant de le jeter le plus loin possible, de toutes mes forces. Pendant qu’il traverse le branchage du buisson, son contenu se déverse et s’éparpille partout par terre. Une bouteille d’eau éclate. Je trouve ça très drôle. Alors je m’agenouille, ferme les yeux, ouvre la bouche, me mets à rire. Si puissamment qu’à peine trente secondes plus tard, une putain de douleur me broie les côtes. Mais ce n’est pas pour autant que je décide de me calmer, non. Les éclats de voix brisés que je lâche sont trop jouissifs à entendre, ils parviennent presque à me faire oublier le gamin à la mitraillette et la fille à la…
Soudain, c’est le silence, la fin de ma délirante crise de fou rire. Quelques spasmes me secouent encore, mais je n’ai plus envie de me marrer. Je viens de me souvenir du regard que m’a lancé la fille à la fourche alors que son copain braquait son engin sur moi. Un regard amusé, hautain, cruel ; un regard qui semblait signifier que s’ils le souhaitaient, ces gros enfoirés possédaient les moyens de me retirer la vie. Jamais auparavant je n’avais été regardé de la sorte – et Dieu sait que je suis davantage détesté qu’aimé. Pour qui se sont-ils pris, ces cons ?

- Bande d’enfoirés, gémit Lion.

Là, il se leva, et le masque de la tristesse qui venait tout juste d’apparaître sur son visage s’en alla aussitôt, laissa place à celui de la fureur.

- Je vous déteste ! tonna-t-il. Vous m’entendez ? Je vous hais ! Sales chiens ! Attendez que je trouve une arme digne de ce nom ! Vous allez souffrir ! Vous entendez ça ? Souffrir, souffrir, souffrir ! Souffrir ! Je vais vous faire souffrir ! Souffrir !

Je m’envoie un coup de poing dans la tempe. Le choc est brutal, je manque de me casser la gueule.

- Souffrir !

Une deuxième droite.

- Souffrir !

Une troisième.

- Souffrir !

Une autre, et encore une autre.

- Souffrir, souffrir !

Et ainsi de suite, jusqu’à ce que je ne ressente plus que de la souffrance.

PS : Excellent. ^^

[Cette fois, j'attends que tu valides mon déplacement, John, et merci pour le compliment ! ^^]

[HS que je ne me pas m'en empecher]

Noooooon, reste chez toi ! Vade retro Satanas ! Evite l'Usine, l'ile est grande ! Noooon !

[Fin du HS]

Je valide. ^^

Je lock , si tu reviens ici , dit moi le par MP.

Voila , Lion et Flora sont ici. ^^

Complètement immobile, un sourire autiste collé aux lèvres, le manche d’une fourche dans une main et l’anse d’un sac qui ne lui appartenait pas dans l’autre, Lion contemplait silencieusement Flora. Il la voyait, la regardait, mais ne prêtait guère attention aux supplications qu’elle lui adressait. Son corps était présent, bel et bien assis au beau milieu d’une flaque de boue, face à celle qu’il appelait « la jolie rousse », mais son esprit batifolait ailleurs.

La capuche de la jolie rousse est tombée. Semblable à une rivière de diamants enflammés, sa longue chevelure flamboyante ruisselle par vagues onctueuses le long de ses frêles épaules, profite du moindre de ses mouvements saccadés pour s’adonner à une fabuleuse danse teintée de reflets rutilants. Les courbes de son visage torturé sont douces, limpides, harmonieuses, la ténébreuse luminosité qui brille au fond de ses yeux m’évoque le paradis. Elle souffre, sa joliesse n’en est que plus diabolique.
M’a-t-il jamais été donné d’admirer pareille beauté auparavant, si troublante, si poétique ? Pas à ma connaissance. Je pourrais séjourner des siècles à ses côtés, sans m’ennuyer une seule seconde de la voir se vider de son sang, à lui inventer une fausse identité dans l’unique but de me laisser engloutir par l’illusion qu’elle et moi sommes proches l’un de l’autre. Car malheureusement, je ne sais rien d’elle.
Dommage qu’elle se soit comportée comme une conne avec moi. Si les circonstances avaient été différentes, je lui aurais proposé de devenir ma petite amie. Elle m’inspire tellement, elle aurait pu être ma muse… Ça lui aurait plu, d’être la muse d’un mec comme moi, d’être la muse d’un mec condamné à avancer inexorablement vers la gloire et la perfection. À moins que…
Soudain, une question pique ma curiosité, parvient à m’arracher à ma torpeur.

Lion se leva d’un bond, abandonna la fourche et chercha de quoi se désaltérer à l’intérieur du sac de Flora. Il avala d’un trait la moitié d’une bouteille d’eau puis se nettoya le visage et les mains avec la moitié restante. Il remit aussi un peu d’ordre dans ses cheveux, réajusta le nœud de sa cravate, pour finalement coucher d’une puissante gifle la jeune femme sur le dos.

- Tais-toi un peu et écoute-moi, déclara-t-il, en français et d’une voix qui se voulait flegmatique, lorsqu’il eut planté son regard noir dans les yeux humides de Flora.

Quand je l’ai claquée, j’ai volontairement frappé celle de ses joues qui porte une entaille mal cicatrisée. Elle a crié en tombant, et maintenant elle est sur le point de pleurer. Décidément, prouver sa supériorité à quelqu’un, dominer une situation, ça me fait trop kiffer ! Depuis que j’ai failli étrangler le petit puceau de l’usine – Thibault – je ne m’en lasse plus ! Je suis fait pour ça ! C’est trop bon !
Je pose mon pied chaussé de ma grosse basket dégueulasse sur le cou de la jolie rousse, appuie juste assez sur sa gorge pour l’entendre appeler l’air par des toussotements gutturaux. Ensuite, je relâche un peu la pression, sans toutefois libérer ma proie de mon emprise, avant de reprendre du même ton froid de tueur à gages :

- Tu m’écoutes ? Parfait. Tout d’abord, je m’appelle Lion. Je suis capable de te tuer, et j’en ai d’ailleurs très envie. Mais je me pense aussi capable de soigner tes blessures, et ça c’est à toi de déterminer si oui ou non j’en ai envie. Parle-moi de ton copain, le blondinet à la mitraillette. Dis-moi tout ce que tu sais à son sujet. Comment s’appelle-t-il ? Que ressens-tu pour lui ? Que ressent-il pour toi ? Es-tu sa petite amie ? Es-tu, oui ou non, sa putain de petite amie ? Dis-moi tout !

PS : C'est trop beau...

[Oui c'est trop beau fallait que je le dise aussi]

Flora était complétement perdue. Elle avait toujours ses mains emfermées paisiblement dans celles de Lion. Elle était devenue rouge, personne n'avait jamais tenu ses mains, ou tout du moins, on lui avait déjà tenues, mais pas si gentillement, si doucement. Elle ne savait pas quoi dire. Il lui avait dit qu'elle était belle.
Elle était devenue rouge tomate à cette réflexion. Mais elle ne pouvait pas lui dire la même chose, elle ne le trouvait pas spécialement magnifique, elle ne l'avait jamais vraiment vu non plus. Elle était tellement petite qu'elle devait lui arriver au niveau du bas des côtes. Quelle honte, comment voulait-il ? Comment pouvait-il ? N'avoir rien qu'un sentiment qui n'est pas de la haine envers elle ? Elle était destabilisée. Pendant une seconde elle ne pensa même plus à l'autre européens pour qui elle s'était juré de laisser en vie.
Maintenant elle se demandait ce qui lui arrivait, le simple fait que Lion lui annonce qu'il était parcourut de frissons, ou qu'il ne savait presque plus comment il s'apellait quand il était avec elle à la regarder. Pourquoi maintenant dans ces circonstances ?
Elle devait être forte, elle se retint de pleurer. Elle tenta une réponse d'une voix fluette presque voilée pour ne pas briser ce moment.

-Tu n'as pas a avoir honte. Sinon je devrais être moi même honteuse de ne pas te trouver aussi beau que tu me trouves.

Elle baissa vivement la tête mais laissa ses mains où elles étaient. Elle priaent intéreieurement pour qu'il ne lui lâche pas après ce qu'elle venait de dire.

-Mais pourquoi tu ne veux pas qu'il te lâche éspèce de...de...de je ne sais pas quoi ?
-Laisse la tranquille Démon !! C'est une technique pour qu'il devienne à elle. Tu ne comprends vraiment rien !!!
-La Ferme toi aussi ! Tu te dis un ange mais tu vois toujours le fait que je dois utiliser les hommes comme des objets. Je ne veux plus vous entendre TOUS les DEUX !!!

Flora voit la bouche de Lion s'avancer près de la sienne. Elle tourne la tête pour que les lèvres ne se touchent pas. Puis elle réfléchit longuement.
Elle faisait peut être une bêtise mais elle remit sa tête droite en face de celle de Lion. Elle le regarda dans la yeux quelques secondes. Elle sera ses mains légérement. Elle déposa un baiser sur les lèvres de Lion et se recula aussi vite.
Pourquoi avait-elle fait ça ? Pourquoi ? Elle n'avait pas eu la même sensation que lorsqu'elle avait embrassé furtivement Steve. Elle avait senti quelque chose passer entre eux. Mais quoi ? Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Ce baiser lui fait se poser de nombreuses questions. Elle rebaissa la tête honteuse de son acte, comme si elle avait fait quelque chose qu'elle n'aurait pas du faire.

-Je ne sais pas....dit-elle en réponse à la question de Lion et pour elle même.

PS : Pauvre Steve...

Flora le regardait étonnée. Son tout petit lionceau d'amour ? Euh ben, il ne faudrait peut être pas poussé le bouchon trop loin Maurice.
Il avait apprécié ? Mais... Elle n'avait pratiquement rien fait, juste effleuré ses lèvres quelques millièmes de secondes, et le voilà déjà aux anges.

*Petite Nature va !*

Elle fit une moue desaprobatrice, mais se ressaisit immédiatement.

*S'il est si excité dès que je l'embrasse ce pauvre garçon on ne va vraiment pas aller loin. Il essaye de faire le dur, mais i cache quelque chose. Je vais jouer la ruse pour le début...*

Elle voulut commencer à parler, quand il se mit à parler de Steve... Elle s'était arrêtée net à l'entente de ce nom. Il voulait qu'elle le tue ? Mais elle ne pouvait pas faire ça, elle s'était juré de le laisser en vie tant que sa propre vie à elle n'était pas en danger à cause de lui. Maintenant on lui demandait de le tuer ? Elle avait les yeux grands ouverts, vides de toutes émotions.
Elle approcha sa main de sa joue qui avait la cicatrice, la marque rouge de la baffe de Lion, et la croix de sang en signe de serment. Ici se situait les trois personnes de cette histoire, la cicatrice pour Flora, la marque pour Lion et la croix pour Steve. La croix commençait à s'éffacer... Cela voulait-il dire que Steve devait mourir ? Et si oui de ses propres mains ? Elle secoua vivement la tête, elle ne voulait pas croire à cette idée.
Et si elle lui mentait, si elle disait qu'elle le ferait mais qu'elle faisait ensuite tout pour ne pas croiser Steve sur les chemins. Elle le connaissait un peu et elle saurait environ dans quels endroits il serait. Elle commença à parler pour ne pas donner trops de soupçons à Lion :

-Mon tout petit lionceau d'amour. Puisque tu veux que je t'apelles comme cela, même si tu fais trois têtes de plus que moi. Je vais te répondre. Tu ne vas pas du tout aimer. Mais si tu n'es pas trop bête. Tu devrais me comprendre.

Elle prit une grande inspiration et lui montra le doigt qu'elle s'était pincé pour en tirer le sang de la croix sur sa joue.

-De là sort le sang que tu vois en forme de croix sur ma joue que tu as baffé. C'est un serment de ma part. Je me suis promise de ne pas tuer Steve tant que ma survie n'en dépendait pas. Mais comme tu le remarques, la croix à tendance à s'estomper. Je ne sais pas si cela veut dire que Steve va mourir. En tout cas je te le dis de but en blanc, ce sera la dernière personne après toi que je tuerais.

Il avait dit que Steve avait fait semblant de l'aimer. Elle s'était rembrunie à ces paroles. Avait-il vraiment raison ? Au quel cas il s'était joué d'elle. Flora n'avait pas menti, elle n'en était pas amoureuse, mais elle ne le laissait pas indifférente non plus. Elle chassa ces idées de sa tête, ce n'tat pas le moment d'y penser.

-Mais d'où tiens tu que je t'aime mon cher ? Je ne l'ai jamais dit, et un baiser de cette empleur ne veut rien dire. Ensuite in vaudrait mieux que je me soigne si tu veux que je t'embrasse encore, parce que si je ne fais rien dans l'heure qui suit, je suis morte dans deux jours maximum. Et encore une heure je vois large, mes jours sont peut être déjà comptés.

Comment pouvait-elle savoir où il fallait aller ? Elle n'en savait rien du tout. Elle se dirigea peniblement vers son sac sous l'oeil scrutateur de Lion, et elle sortit sa carte. Elle regarda longuement.

-Tu veux mon avis mon petit Lion chéri ? Je ne sais pas du tout où aller pour buter des gens. Peut être... Des gens assez cons pour aller près de la cascade ou quelque chose comme cela. Mais nous serions tirés comme des lapins nous aussi.

[HRP : Je me débrouille hein, tu devais revenir aujourd'hui mais bon :s]

Lion avait demander à Flora d'aller observer les gens près du phare si elle voulait rester avec lui. De toutes façons, elle s'était dit qu'au pire elle mourrait. Alors tu parles...
Elle était revenue presque joyeuse du phare, tout pleine de la boue qui reignait autour et ses plaies recommenaçaient à saigner.

*Merde ça resaigner. Moi qui pensait mourir là bas au phare, je vais mourir comme une shit ici, c'est vraiment nul !*

Elle s'assit au pied de l'arbre pour se reposer un peu et elle fit une sorte de rapport.

-Bon alors mon petit Lion chéri. Je vais te dire ce que j'ai vu là bas au phare. J'ai vu deux garçons. Un japonnais qui veut que je l'apelle "M", il est armé d'une hache et il lui manque des cases à mon humble avis. Ensuite il est parti prétendant que je le saoulais. D'un certain côté je ne sais pas si je suis saoulante mais bon... Ensuite je suis sortie du phare et j'ai vu un Américain, Nirouk Shitbag comme il dit, seize ans, un mètre quatre-vingt et il est là pour tous nous tuer. Il est persuader de réussir sans alliés. Peut être s'il a une bonne arme. Il possède une petite arme du même genre que toi à mon avis, car je n'ai pas vu ce qu'il avait, cela devait tenir dans une de ses poches ou son balluchon. Voilà Voilà. Sinon maintenant je vais devoir me guérir parce que je commence à avoir vraiment mal. Et ce japonnais m'a fait rire donc j'ai légèrement souffert. Enfin...

Elle se leva difficilement et elle se dirigea vers l'eau un peu sale qui passait sous le pont. Elle se pencha et s'aspergea déjà le visage et attendit un peu pour le reste.
Elle avait mal en se baissant alors elle fit semblant que le visage lui siffusait mais cela n'était pas le fin mot de l'histoire.

[HRP : hey gros méchant ! Tu veux tuer Lion ou quoi ? Il est pas là c'est pas de sa faute quand même. Rho ben je vais l'embarquer plus loin alors.]

Flora qui se nettoyait le visage dans l'eau sous le pont sentit son collier comencer à clignoter. Le jeu avait vraiment commencé. Elle se le va brusquement et se faisant un mal de chien. Elle prit la main de Lion qui avait l'air de n'avoir rien senti. Elle le tira en direction du phare le seul endroit qu'elle connaissait après la forêt. Mais dans la forêt ils rencontreraient sûrement quelqu'un. Elle devait donc décider de le mener au phare parce qu'elle était sûre qu'il n'y avait personne.

-Vite tirons-nous ! Ou bien on va éclater comme des grosses bouses de vaches qui viennent d'être chiées. Mais en légèrement plus sangunaire...

Elle le tirait, elle ne sait pas pourquoi il était muet comme ça depuis son retour, en extase devant sa beauté ? Elle sourit à cette pensée et faillit éclater de rire.
Ils avançaient dans une sorte de champ dans lequel elle avait déjà laissé sa marque tout à l'heure. Elle vérifia qu'elle avait bien sa capuche et regardant dans son dos.
Elle ne l'avait plus sur la tête, peut être s'était elle enlevée à cause de la précipitation. Elle demanda :

-Lion remet ma capuche s'il te plaît ! Je déteste quand mes cheveux brillent au soleil.

Il s'exécuta et il remit le capuchon de Flora sur sa chevelure rousse. Ils arrivèret dans la gadoue autour du phare. Elle remarqua les traces du garçon Américain qui était parti en courant en la voyant. Elle fit un sourire en coin et fit grimper Lion dans les escaliers. Là où elle s'était retrouvée avec "M".

-J'étais ici avec "M" tout à l'heure. Il croyait me tenir en otage mais il est parti comme je te l'ai dit tout à l'heure.

Elle posa ses affaires et vit que son collier ne clignotait plus. Ouf...

[HRP : tu me laisses un des deux topics ouvert. celui de Niourk ou de Mello. Celui de Mello de préférénce. merci.]