Son sac sur le dos, Yann s'éloignat de la salle de classe. Il se rendit compte que c'était un simple barraquement, posé au milieu de nulle part. Plus il avançait plus il prenait conscience qu'il ne trouverai jamais une personne pouvant l'aider. Il était seul, lui et les autres enfants présents sur l'île.
En marchant, le jeune homme arriva à un petit coin très sympa de plage. Il apperçut alors une paire de souliers pour fille dont la marque était écrite en japonais. Il pensa :
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Alors il y a d'autres personnes arrivées avant moi ici ! C'est vraiment pas de veine. Si les chaussures de cette fille sont là, c'est qu'elle est partie precipitamment... Faut que je fasse gaffe.**
Il s'empara des chaussures et les jeta à l'eau :
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Personne ne saura que c'est moi et si elle est nue pied, cette fille pourrai marcher MALENCONTREUSEMENT sur une bête ou un objet coupant... **
Yann continua sa route, résolue à ne pas s'arretter dans un endroit où il y avait apparement du danger. Comme nous le savons, Yann marche toujours en regardant le sol et c'est pour cela qu'il ne vit pas le cadavre de la jeune japonaise, étendue un peu plus loin, une flèche plantée dans le dos.
Le jeune homme s'arretta enfin un peu plus loin. Le soleil tappait très fort, il devait être le milieu de l'après-midi.
Il s'assit, les genous repliés sur son estomac, et ouvrit son sac. Comme l'avait dit le soldat, il y trouva des vivres, assez pour 1 jour et demi si il ne se restraignait pas pour ses repas. Dans un poche intérieure, il trouva une lame de rasoir d'environ 10 cm, neuve :
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Je suis dans la merde si je tombe sur un mec qui a un flingue ! Comment ils veulent que je me défende avec ça ! Je peux sectionner la veine du cou, je l'ai vu dans un manga, ca tue sur le coup ! Mais y'a pas vraiment de place entre le menton et le collier de metal. la seule façon est de tuer dans le sommeil...**
Après quelques minutes de reflexion, Yann décida de se faire le plus d'amis possibles ( a son grand dégout ) pour pouvoir les trahir ensuite, quitte à les tuer dans leur sommeil, ce qui est plus simple que de se battre au corps à corps. La deuxième solution, tentante également, était de se faire un amis qui possédait une bonne arme, soit pour le tuer et récuperer son bien, soit pour se cacher derrière cette personne et l'achever ensuite.
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Ca me fait ch*er d'être dépendant des autres... En même temps, j'aurais eu l'air fin avec une massue ^^.**
Yann se releva alors, nettoya le sable sur ses vêtement et sur sa peau ( sensation qu'il détestait ).
Il se résolu à repartir en longeant la plage. Il s'en alla a l'opposé du phare car il avait entendu du bruit ( une porte que l'on défonce ca fait un sacré boucan, croyez moi ! ) et il voulait se trouver un endroit sûr où il n'aurai aucun risque de se faire débusquer. Il partit donc, éspèrant arrivé assez tôt au bout de la plage.
Le chemin étant long, le jeune garçon murmura tout bas :
"Laissez moi seul, laissez moi seul, laissez moi seul, laissez moi seul..."
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( pour le lieu, a l'administateur de décider le lieu qui se trouve au bout de la plage sachant qu'il ne doit pas être occupé >> mon personnage veut être seul^^)
Après relecture, je me rend compte que je fais une fixette sur les meutres dans le sommeil... J'aurais été traumatisé ?! Je laisse quand même, ca fais le personnage stréssé de ça et complètement parano, j' adore !