A deux, on fait toujours mieux.

Arrivé dans l' usine, Thibault constata a quel point l' usine était délabré, et se demanda a nouveau comment tout les ouvriers avaient pu partir si vite. des chariots étaient encore dans les couloirs, mais chaque réservoir était percé, on ne pouvait donc éspérer avoir un moyen motorisé de transport.

Une chaine de construction avait elle aussi été arrêté rapidement, a en constater les caisses encore sur un tapis roulant. Outre l' entrée principale, qu' ils venaient d' emprunter, Thibault dénombra 3 autres sorties: Une sortie de secours normale, une sortie pour les employés sans doute, et un trou dans le mur. On pourrait s' enfuir rapidement, mais pas surveiller chaque entrée. A la limite, un piège...

" Bon, Y, y a plusieurs choses a faire, qu' on peut faire maintenant ou plus tard.
Déjà, on peut vérifier le contenu des caisses, suffit que tu fasses un petit trou dedans, puis je me servirai de mon javelot comme d' un levier.

Faudrait piéger les 4 entrées de l' usine, le trou la bas dans le mur y compris. Comment, je sais pas encore.

De plus, vu que cette usine est assez grande, on pourrait chacun s' y faire un aménagement pour dormir tout en réstant assez loin l' un de l' autre, sinon, autour d' ici, y a la forêt, l' hopital et le cimetière. Moi je pense que je vais me faire un campement de fortune dans une pièce quelque part par ici."

Une fois entré dans l'usine, Yann tourna sur lui même.
Cette battisse était immense, et elle étaient remplie de machines, comme si des tas d'ouvriers allaient débarquer maintenant.
Thibault s'adressa à Yann, mais celui-ci ne répondit pas tout de suite. Il avait mal à la tête.
Enfin, il se résolut à bouger, conscient qu'il jouait avec sa vie :

"Ecoute, je suis trop faible pour tenter de bloquer les sorties. On peut pour l'instant essayer d'ouvrir toutes ces caisses "

**L'endroit est grand, mais il ne semble pas sur. En plus, il fait sombre... je préfère rester à l'hopital.**

" On peut aller jeter un coup d'oeuil ensuite pour se faire un ptit campement, puisque aucun de nous n'en a un. Tu sais de servir de ton javelot ? Le lancer je veux dire, au cas où quelqu'un vienne d'une de ces entrées ?"

Puis Yann s'approcha des caisses, sortit sa lame et fit une entaille dans la première. Il nettoya alors la lame, la mis dans sa bouche et :

"Vas-y, ouvre ça !"

En s' approchant, Thibault répliqua:

"Non, je dois avouer que je ne sais pas me servir de mon seul moyen de défense dans ce coin la. Tu m' aurais donné une arme a feu, ou une arme de corps à corps, je pourrai te me faire un massacre, mais la...
Pourquoi, toi tu sais t' en servir?"

Thibault regarda rapidement autour de lui. Le trou dans le mur était facile en protéger, on pouvait la boucher, ce serait peut être une bonne idée...
La porte principale, d' ou viendrait sans doute la plupart des gens, a part les paranos, serait plus difficile a protéger, il n' y avait pas de trou creusable, ...
La porte de sortie des ouvriers serait bloquable avec une chaise, donc on pourrait en sortir, mais pas y entrer. Oui, c' était une assez bonne planque.

"Bon, j' ouvre la caisse..."

Thibault glissa son javelot dans l' entaille crée par Yann et tira. La caisse était pleine de nourriture. Il y avait principalement du pain, du jambon cru et de l' eau.
En évaluant rapidement le contenu de la caisse, ils en avaient asser pour que 4 personnes tiennent 3 jours.
[HS]Merci John [/HS]

"Parfait, regarde moi ça!"

Les deux garçon étaient immobiles devant leur caisse de nourriture. Enfin, Yann saisit son sac et commença a le remplir. Son compagnon fit de même.

**Si ça c'est pas de la veine !!! On a assez de bouffe maintenant. Je le planquerai ce soir a l'hopital, mais je pense que je peux en distribuer, je n'aurais plus faim !**

"Pour le javelot, je sais en faire. Cette année au lycée, on a eu des cours. On va barriquader cet endroit, et je t'apprendrai ensuite. ca peut toujours servir."

Yann indiqua alors les portes.

" On aura du mal à boucher toutes les entrées. Allons d'abord vers celle là, et voyons ce que l'on peut faire."

Les deux garçons étudièrent donc le materielle à leur dispositon, esperant pouvoir s'organiser un endroit où ils pourraient faire une pause.

(Quelle porte? XD)

Ils se dirigèrent vers la porte principale.

"Si on en avait une, on pourrait mettre une corde et faire comme dans les cartoons... mais la, je vois pas trop. bon, je vais fermer le trou dans le mur, c' est une entrée de trop pour moi..."

Thibault se dirigea vers le mur et vit que a mesure qu' on s' approchait, le plafond semblait se secouer, il est clair que si on passait en dessous, chute du plafond et mort de la personne qui souhaite passer... parfait.

"Y, cette entrée est ce qu' on pourrait apeller un piège mortel, a priori, quiconque tente de passer par cette entrée va faire s' écrouler le plafond."

Ils se dirigèrent ensemble vers l' entrée des ouvriers, avant que le sol ne s' effrite sous eux et ne les forcent a reculer.

"Tu sais, Thibault, on jurerait que quelqu' un est passé ici avant nous, chaque passage est piégé discrètement et efficacement..."

**Au moins, il semble que nous soyons en sécurité ! **


Yann et Thibault se trouvaient au centre de l'usine. Après s'être assuré qu'aucune entrée n'était possible, Yann pris la parole :

" Si quelqu'un possède une arme à distance, il peut nous tirer comme des lapins ! Nous devrions nous servir de ces caisses pour faire une sorte de cocon au centre, où nous serions en sécurité."

Ils se mirent au travail. Les coudes de Yann commençaient à cicatriser, grace à l'eau de mer. Il pouvait donc organiser les travaux, pendant que son compagnon courrait partout pour disposer les caisses. Ils firent plusieurs rangées, de façon à ce qu'ils puissent se tenir debout quand tout serait terminé.

" Le but n'est pas de faire un endroit où nous reviendrons, pas besoin de faire une entrée piègée. Je vais t'apprendre à te servir de ton javelot puis on se reposera un peu. Je sent que certaines personnes vont bientôt venir nous déloger..."

Les deux garçons commencèrent alors les exercices. Très bon élève, Thibault était très attentif et parvint assez rapidement à lancer son javelot à 30 mettre avec une precision plus que satisfaisante.

** Mes coudes me font un mal de chien. Thibault ne dois pas me savoir faible, il va douter de moi sinon...**

Yann se dirigea vers l'entrée de leur campement improvisé. Ne voyant personne arrivé, il s'assit à couvert et commença à manger un peu de ses provisons, n'ayant rien d'autre à faire...

*Si il mange ses provisions maintenant, il n' en aura plus pour la suite... enfin, il procède comme il veut après tout...*

"Je ne pense pas que quelqu' un vienne tout de suite, on ne doit pas être leur seule cible... mais même si on ne revient pas ici, on aura toujours une chance d' éliminer un concurrent sans avoir a se salir les doigts...donc je préfère que ça soit fait.

Si tu me racontais plutot ce que tu sais des autres? On a le temps necessaire pour ça, et peut être plus..."

*Ainsi, si on est séparé, j' aurai quant même une chance...*

Yann leva les yeux, puis rangea sa nourriture, a peine entamée. Il se redressa puis annonça :

" Tu sembles oublier les termes de l'alliance. Je ne te dirais rien sur les autres, sauf si l'on se trouve face à eux... Par conséquant, tu n'obtiendra rien de moi !"

L'autre commençait à s'impatienter. Surement frustré, il ne disait plus rien.

Les jambes engourdies, Yann se leva et fis quelques pas dans le "carré de survie". Il s'étira, puis sortie la lame de sa poche. Il l'essuya machinalement, bien qu'elle n'était pas sale. Fine et légère, la lame était finalement une arme ridicule. Le jeune homme pris conscience de sa faiblesse, et décida de ne pas se froisser avec son allié, car il devait récupérer avant une arme qui tienne la route.

"Ecoutes, je vais te dire qui était dans la cave du resto..."

**C'est déjà ça de pris, il aura surement l'impression d'etre mis dans la confidence, mais je garde une longueur d'avance sur lui.**

"J'ai apperçu : Deux filles, une faible et blessée, une plus dangereuse, et un gros bourrin, pas l'air bien intelligent. Il y avait aussi un garçon ordinaire, sans signe particulier, mais qui parlais d'amitié tout le temps, qui a disparu quand je suis rentré dans le batiment.
Je pense que tu en sais assez pour l'instant."

Yann soupira et se rassis a l'abris des regards extérieurs.
Il était las d'attendre, et son collier le serais de plus en plus. De plus, il ne se sentait pas vraiment en sécurité.
Il resta alors immobile et ferma les yeux, pas pour s'endormir, mais en esparant qu'avec ca, sa douleur et sa peur disparaitraient...

Thibault l' écouta en silence, les paroles lui semblaient comme négative, il avait pour une fois l' impression d' être du mauvais côté de la barrière, s' il se battait contre des gens qui proposaient l' amitié... Y n' avait sans doute pas tout dit, mais ce n' était pas en se méfiant qu' il arriverait a une conclusion bénéfique.

"C' est déjà quelque chose, on sait que si on arrive a prendre en menace la vie d' une de ces 3 personnes, les autres seront sans doutes démunies, ce serait en tout cas étonnant qu' il nous attaque sans hésitation."

La prise d'otage, Yann y avait déjà pensé. Evidemment. C'était une bonne idée, assez cruel pour en être amusante, et certainement très efficace...

" Oui, le jeune fille blessé a..."

** Je lui dit ? Oui, je lui dit **

"Le jeune fille blessée a une touche avec le grand costaud. Si on la choppe elle, on aura un avantage conséquant sur ce groupe"

Conscient qu'il venait de délivrer des infos qu'il avait refusé d'énoncer 30 secondes plus tôt, Yann se tue.
L'envie de faire du mal à cette fille l'avait fait oublier ses résolutions.
Voyant la tête de Thibault, Yann compris que ce dernier commençait a avoir des doutes. Très doucement, il baissa la tête et tenta de se justifier.

"Ecoute Thibault, j'ai peut être pas eu une super vie, mais je ne veux pas mourir ici. Ceux qui proposent l'amitié ne peuvent pas s'en sortir. Seul 1 survivra ! Pas deux, pas en groupe ! Un seul !!! JE NE VEUX PAS CREVER ! "

Progressivement, le jeune garçon s'était énervé. Incapable de se contrôler, il prenais peur.

" MERDE MERDE MERDE, TA GUEULE ! "

Il se leva, et en mouvement sacadés, fit le tour de leur petit carré. Il allait de plus en plus vite, il voulait s'écrouler. Oui, s'écrouler. ne jamais revenir.
Quand il eu atteint une vitesse conséquant, il trébucha, et s'étala la tête la première sur le béton sale et froid.
Yann ouvrit alors les yeux puis les ferma.
Il resta immobile ainsi, pensant :

** J'en peu plus. Fini de jouer. Je vais tous vous saigner. J'ai peut être pas de force, mais je vous garantit que vous allez tous passez des minutes affreuses...**

Le fait de fantasmer ainsi sur une violence fictive l'aidait. Ce qui aurait fait pleurer certains l'aidait à se redresser.
Enfin, il se releva, une petite lumière dans les yeux, imperceptible. Il s'essuya le visage, craqua ses os endoloris. Enfin, il regarda Thibault qui n'avait pas bouger, surpris et lègerement effrayé par le folie de son camarade.
D'une voie rude et méchante, une voie nouvelle, Yann parla :

" C'est... partie... Ils arrivent... Prépare ton javelot, va y'avoir du sang..."

Yann avait tiré son camarade au sol, brusquement.

Les deux garçons étaient addossé aux caisses, avec vue sur l'entrée principale. Ils avaient entendu du bruit, surement un grand garçon, vu le bruit de ses pas.

Les entrées étaient sécurisés, Thibault avait revérifié lui même. Invisible depuis l'exterieur, le coeur battant, les deux garçons attendaient, silencieux, bien que Thibault restait dubitatif de l'attitude de son camarade.

Je suis immobile face à l’immense porte que je pense être l’entrée principale de l’usine – une bâtisse imposante aux murs décrépis. À mes pieds sont éparpillés les restes tranchants d’une fenêtre ; une dizaine de bouts de verre brisé. Songeur, je ramasse le plus gros d’entre eux et me laisse aller à l'observation du reflet qu’il me renvoie de moi-même, derrière une fine couche de poussière.
En règle générale, je me trouve plutôt beau – outre que les traits de mon visage me plaisent, il n’est pas rare qu’en sortant de la douche, je me mette à bander comme un dingue à la simple vue de mon corps nu dans la glace accrochée au-dessus du lavabo. Mais là, avec mes joues barbouillées de sang, mes yeux cernés de noir et mes cheveux en désordre, je suis tout bonnement méconnaissable. Sans parler de mes vêtements froissés, pleins de terre, ni de ce collier, hideux, qui m’enserre la gorge comme si j’étais un chien…

- Lion, se murmura Lion à lui-même, après tout ça, quand tu auras remporté ce foutu jeu, je te promets que tu deviendras un excellent médecin. Tu auras fière allure et tu seras riche, les gens t’envieront. Pour la première fois de ta vie, tu connaîtras le bonheur.

Il soupira en lâchant son miroir improvisé qui, lorsqu’il atteignit le sol, éclata en mille morceaux.

- Pour la première fois de ma putain de vie, je serai heureux ! clama-t-il.

Il s’avisa ensuite que la porte principale n’était peut-être pas le meilleur moyen de rejoindre l’intérieur de l’usine. En effet, elle avait selon lui de fortes chances d’être piégée. Il contourna donc la bâtisse, jusqu’à découvrir un trou dans un mur, assez large pour le laisser entrer. Ce qu’il fit.

La première chose que je remarque, c’est qu’il neige du plâtre. Le plafond s’effrite, au-dessus de ma tête. Peut-être quelqu’un espère-t-il qu’il va se casser la gueule sur moi ? Si c’est le cas, quelqu’un me sous-estime, et quelqu’un va être déçu… Très déçu !
Presque instinctivement, je lance mon sac en l’air, de toutes mes forces et de façon à ce qu’il suive la trajectoire verticale qui va lui permettre d’entrer en collision avec la partie la plus instable du plafond. Puis je tourne les talons avant de me précipiter hors du bâtiment. Quelques instants plus tard, un fracas tonitruant me confirme que mon idée a fonctionné.

- La voie est libre, je suis un génie.

Lion regagna l’usine. La partie du plafond qui avait menacé de s’effondrer sur lui gisait désormais devant lui, au beau milieu d’un épais nuage de fumée blanche.

C’est à ce moment précis que je me rends compte que je ne reverrai jamais mon sac, enseveli sous au moins une tonne de plâtre. Pas grave. Quand j’aurai faim ou soif, j’irai me servir dans le sac de quelqu’un d’autre.
Le sourire aux lèvres, je m’enfonce plus loin dans le bâtiment. Je marche lentement, je jette de nombreux regards curieux un peu partout. Autour de moi, des charriots inutilisables, des machines dont j’ignore les noms et des caisses en bois que je ne prévois pas d’ouvrir avant d’avoir débusqué le ou les gosses qui se cachent ici. Car c’est une certitude : quelqu’un est planqué, non loin de moi. Au cœur d’un endroit pareil, il ne peut en être autrement.

- Ça pue le puceau, ici, ricana Lion en s’arrêtant au centre de l’usine.

Alors je prends une décision aussi radicale que risquée : manifester ma présence. Armé d’une mitraillette, je m’y serais sans doute pris autrement. Mais avec mon pauvre morceau de fil de fer, je n’ai malheureusement pas d’autre choix que de jouer dangereusement.

- Hi ! Salut ! Ohayô ! cria-t-il.

Sa voix résonna dans tous les recoins du bâtiment.

- Je viens en paix ! Tu peux te montrer, je sais que tu es là ! Qui que tu sois, je ne te ferai aucun mal ! Tu as ma parole !

[HS] Normalement, l'entrée des ouvris à le SOL qui s'écroule, tu n'aurais pas dût pouvoir entrer par là. Mais passons... [/HS]
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Un fou ! Yann avait faillit se pisser dessus. De retour à son état normal, il s'était assis, attendant que quelque chose se passe.

Puis, dans un grand fracas, le plafond de l'entrée des ouvriers s'était efondré. Se crispant, les deux garçons s'étaient collés aux paroies de leur carré, de manière à ne pas être vu, puis avaient attendu.

**Peut être que le gars aux grenades nous a retrouvés ? Il vient de se ramasser le plafond sur la gueule, quel con !**

Yann avait alors laissé dépasser ses yeux, puis avait vu un grand pale entrer.
Se plaquant contre le sol, très rapidement, il se retint de respirer un moment en esperant calmer sa panique.
Le mec était plus vieux que lui, sans aucun doute. Il était déjà en sang, les poings, le visage. Vu sa taille et son allure, Yann pouvais le penser faible, mais il avait les bras recouverts de cicatrices.

Il écrivit alors au sol, pour lui et Thibault qui n'avait rien vu. Pendant ce temps, le nouveau venu lachait des jurons, puis les insultait, puis prenait une voie sympathique pour les saluer et les aussurer qu'aucun mal ne leur serait fait.
Son doigt dans la poussière, Yann se focalisa sur ce qu'il devait faire :

[Ecrit au sol] Thibault --> Surveille, si il emjambe, transperce.

Grand 1m80 Pas alliance --> Bizzare, yeux fous, cicatrices, sang sur mains Pas arme

visible Pas sac lancé dans plafond ?


Yann garda sa lame dans la bouche, puis ne se riqua pas à un deuxième coup d'oeuil.

Fallait t'il répondre au Nouveau ? Après tout, ils étaient deux, avec un javelot, et ce mec ne pouvait pas planquer d'arme dans son sac. Malgré sa taille, on ne peut rien faire contre deux ados...

L'autre commançait à sympatienter. On entendait sa respiration sacadée, en attente d'une réponse. Puis il réhitéra l'appelle.

**Il semble sûr qu'il y a quelqu'un ici. Peut-être qu'il nous observe depuis longtemps, qu'il sait que Thibault a un Javelot... Non, il serait venu nous chercher...**

Yann pensait très vite, éspérant que par un coup du destin, quelqu'un d'autre penetre dans l'usine et détourne l'attention du Grand.
Après tout, ils avaient pris la nourriturre, et ce n'étaient pas les lieux possibles d'ammenagement qui manquaient. La fuite était la meilleur solution, car si les autres s'entretuaient d'abord, cela ferait moins de travail.

S'estimant pour l'instant en sécurité car deux contre un et dans un abris, Yann ne répondit pas. Pas tout de suite.

[Ecrit au sol] Attendre ?

Puis, Yann leva la tête. il se rendit compte que, comme des abrutis, en se collant au mur, ils avaient réduits leur champs de vison. Si le mec s'était penché, ils ne l'aurait même pas apperçu.
Ils reculèrent alors une peu, Thibault empoigna son Javelot...

[HS : Je ne suis pas arrivé par l'entrée des ouvriers, mais par le trou dans le mur qui, selon le texte de Thibault, était piégé par le plafond qui menaçait de s'écrouler...]
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Plusieurs instants passent, je n’entends aucune réponse. Toujours immobile, je commence à douter de mes certitudes, à me dire qu’il n’y a peut-être personne, ici, finalement. Cependant… C’est peut-être exactement ce qu’un gamin débile tente de me faire croire. Je refuse de me faire avoir par un gosse. Alors je lance un nouvel appel.

- Écoute, qui que tu sois, écoute-moi bien ! Je ne te veux pas de mal ! Faisons équipe, essayons de trouver un moyen de s’échapper de cette putain d’île !

Rien…

- On va jouer à un jeu, alors : si tu ne t’es pas montré dans trente secondes, je retourne toutes les caisses de cette usine, les unes après les autres. Tu es derrière ou dans l’une d’elles, c’est ça ? Si tu me forces à en arriver là, je risque de perdre ma bonne humeur…

Autant pour moi Lion, désolé ^^"
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Il le savait ! Ce gars était un vieux faux jetons, un malade mental. Il fit signe à Thibault de se mettre en position de défense et de ne rien dire.

**D'ici à ce qu'il trouve les bonnes caisses, il sera essoufflé, quelque soit sa métode de recherche. Pour une fois, il semblerais bien qu'on ai l'avantage.**

Yann pris du pain dans son sac, remis ce dernier son son dos. Il fit une boule avec son pain (de toutes façon, il avait largement assez de nourritture) puis la mis dans sa poche.
Enfin, il s'accroupit, preparant un mensonge justifiant le fait qu'il fut resté caché et un sacré coup de bluff...

Thibault lut attentivement ce que Yann traçait dans la poussière.

*A priori, ce mec a une arme discrète, genre petit flingue, peut être un couteau ou un petit objet tranchant comme celui d' Y...qui a l' air de stresser...*

[ecrit au sol]Doit avoir couteau ou petit flingue, dés que découvert, passons a attaque? ou fuir par porte princip. non piégée. Je ou tu sors de planque?

*Si ce mec a un flingue, on n' a que l' effet de surprise pour nous, ce mec croit qu' il n' y a qu' une personne... mais si il a un couteau, va falloir qu' il soit agile, parce qu' on a toutes les chances de pouvoir le tuer...*

Thibault releva a peine son javelot sans lui faire toucher le sol, ce qui pourrait faire de bruit, et termina son message sur le sol:

Prêt a passer attaque.

Yann préferait attendre. Il fallait essouffler le mec, et l'avoir par surprise quand il enleverait les caisses.

Il écrivit ses pensées sur le sol pour en faire par à Thibault. Puis il s'arma de patience, tentant de ne pas succomber à la panique.
Il tappotta sa boule de pain dans la poche. Sa fameuse grenade... Cela pouvait marcher. Il pourrait en dernier recourt efffrayer l'autre avec ça.

Ils entendaient le grand souffler, peut être avait-il déjà commencé sa fouille...

- Tu l’auras voulu, gamin. Et surtout ne viens pas me dire que je ne t’avais pas prévenu...

Un peu contrarié, je m’attaque aux caisses les plus proches de moi. Je les déplace, les contourne, leur assène quelques coups de pied tout en marmonnant de nombreux jurons. Je n’essaie pas de les ouvrir, non, ce que je veux pour le moment, c’est le gosse qui, j’en suis sûr, se cache quelque part dans cette putain d’usine. Il me faut ce gosse !

- Montre-toi ! hurla soudain Lion. Montre-toi ou je t’arrache les yeux, vermine !

Moins je trouve ce que je cherche, plus je m’énerve. « L’autre » n’est pas loin, je sens ses bras chauds autour de moi. Ils m’enserrent, font bouillir mon sang, m’empêchent de respirer correctement. Mais cette fois, je ne vais pas tenter de le repousser. Au contraire, je vais le laisser prendre mon corps et s’occuper lui-même du cas du petit plaisantin qui refuse de se montrer.

Dans un rugissement de rage signifiant qu’il plongeait au cœur de sa folie, Lion se rua sur la montagne de caisses derrière laquelle se cachaient Thibault et Yann, avant de commencer à la démonter à la force de ses poings ensanglantés.

Thibault se rua en avant pour éviter la chute de caisse provoquée par l' homme, manquant de lui enlever bêtement un bout de jambe.

*Il est taré ce mec? Si il est aussi gentil qu' il le prétend, pourquoi y aller comme un bourrin? D' autant plus qu' il va finir par froisser mes vêtements...bon, trêve de déconnade, va falloir réagir!*

Thibault se leva, fit un bond en arrière, se retrouvant acculé a d' autres caisses, et brandit son javelot, même si l' homme était trop près pour se faire embrocher au lancé et trop loin pour qu' un coup de javelot simple l' atteigne. L' homme semblait vraiment en colère, à peine fatigué d' avoir retourné toute les caisses, pas asser fatigué pour l' handicaper en cas de combat en tout cas. Il ne pourrait pas faire le marathon tout de suite, voila tout.
Thibault remarqua alors que Yann avait réussi a se planquer dérrière une autre caisse pendant le remake de l' apocalypse fait par cet homme, ou alors s' était enfui parce qu' on avait beau regarder du coin de l' oeil partout autour de soi, il était hors de son champ de vision en tout cas.

"Dis, avant de jouer au rhinocéros énervé, tu pourrais peut être te présenter, j' ai entendu dire que ça se faisait et que c' était écrit en premier dans les annales de la politesse. Moi, comme je suis poli et que je me fous un peu que les autres connaissent mon prénom, je m' apelle Thibault, mon nom de famille importe peu. enchanté,...?"

Steve entra apres avoir entendu un énorme vacarme dans l'usine , il vit directement le mec de l'autre fois qui c'etait fais passer pour un victime ... il étais fous de rage , les poing ensanglanté il faisait voltiger les caisse ... il cherchait quelque chose ...
Steve se dépêcha d'aller se planquer derrière une caisse près de l'entrée principale il pointa son arme vers le gars tout en restant discret et à couvert ...

*En tout cas c'est foutus pour trouver un arme de corps à corps ... Vas-y bute le Stevy !

Il entendis quelqu'un parler au monstre qui était toujours entrain de s'acharner sur ces pauvres caisses qui n'avaient rien demandées.


*Hummm , donc il cherchais une personne un non du matériel ... Allez Bute le qu'est-ce que tu attend ?!*

Steve décida de rester planqué en attendant la suite évènements ...

« Thibault » ? « Enchanté » ? Je pourrais le tuer, ce petit français arrogant. C’est en tout cas ce que « l’autre » veut me faire croire. Cependant, « l’autre » ne s’est pas encore totalement emparé de moi, je suis encore présent dans mon corps et moi, je ne souhaite pas me prendre le javelot du gosse en pleine gueule – ce qui risque de m’arriver, si je lui saute dessus.
Bon, j’ai fait une erreur quand j’ai décidé de laisser la colère m’envahir. Désormais, il faut absolument que je me calme, que « l’autre » aille voir ailleurs si j’y suis.

- Dégage, hoqueta Lion en s’obligeant à s’affaisser par terre.

Tandis que je m’allonge sur le sol dégueulasse de l’usine afin d’empêcher « l’autre » de me faire commettre le moindre geste regrettable, je devine le regard déconcerté de Thibault.

- Dégage ! répéta-t-il avec davantage de conviction. Tu vas nous faire tuer, abruti !

Les capitales ! Suivies des noms des États auxquels elles appartiennent ! Toujours dans cet ordre – les capitales d’abord, les États ensuite – parce que c’est de cette façon que mes parents adoptifs me forçaient à les réciter, tous les soirs. Et quand je me trompais, ces enculés me… Non, pas de mauvais souvenirs ! Je dois à tout prix me concentrer là-dessus, sur ces foutues capitales. C’est le seul moyen dont je dispose pour chasser « l’autre » avant qu’il ne soit trop tard.
J’ouvre la bouche et me mets à gueuler un torrent de noms.

- Buenos Aires, Argentine ; Brasilia, Brésil ; Saint Paul, Minnesota ; Apia, Samoa ; Athènes, Grèce ; Montevideo, Uruguay ; Pékin, Chine ; Lisbonne, Portugal ; Kigali, Rwanda ; Bratislava, Slovaquie ; Ottawa, Canada ; Topeka, Kansas ; Zagreb, Croatie ; Tallahassee, Floride…

Tel un exorciste s’adonnant à une interminable incantation visant à repousser quelque esprit maléfique, Lion récita ainsi les noms d’une centaine de capitales et d’États. Cinq longues minutes plus tard, il avait temporairement vaincu « l’autre », s’était relevé et avait planté ses yeux noirs dans ceux de Thibault.

Il est brun, les cheveux courts. Ni grand, ni petit, ni gros, ni maigre. Si lui et moi on devait se battre à mains nues, je pense que je remporterais le combat – après tout, il n’a pas l’air d’avoir plus de seize ans ; un petit puceau parmi tant d’autres. Mais là, maintenant et tout de suite, il pointe un très grand javelot sur moi et je lis de l’incompréhension dans ses yeux bleus. Une combinaison dangereuse, selon moi. Ça craint, je dois le mettre en confiance.
Je lui fais don de mon sourire le plus amical, me racle la gorge, puis déclare dans un français presque dénué d’accent, de mon français dont je suis si fier :

- J’approuve ce que tu dis, Thibault. En ce monde, la politesse est une valeur très importante. Je tiens d’ailleurs à m’excuser auprès de toi si jamais je t’ai paru grossier, mais j’ai un peu perdu la raison depuis que deux français m’ont agressé et roué de coups, et figure-toi que je t’ai bêtement pris pour l’un d’entre eux ! Je suis paranoïaque, n’est-ce pas ?

Je mime un rire gêné, m’approche doucement de lui.

- Quoiqu’il en soit, je suis ravi de faire ta connaissance, Thibault. Je m’appelle Lion, je suis américain. J’espère que nous pourrons nous entendre.

Je lui tends la main en signe de paix, attendant qu’il me la serre.

MDR Ton Post^^ Tu as détaillé ma présentation^^
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Thibault regarda la main sans savoir que faire. Il n' avait aucun moyen de communiquer avec Yann, et même s' il soutenait la politesse, serrer la main de quelqu' un sur cette ile équivaudrait a demander la mort. Ce mec, Lion, pouvait il être un psychopate? Il semblait...double! Un instant, c' était une brute sans nom, l' instant d' après c' était un mec gentil et très poli. Chassant toute trace de doute de sa voix, il dit:

"Je ne vois pas pourquoi JE devrais partir. Qui a fait irruption dans l' usine alors que j' étais tranquille?tu dois avoir dans les 18 ans, tu es plus grand et sans doute un peu plus fort que moi. Il n' empêche, je ne te vois aucune arme, a part peut être tes poings, et je sais malheureusement pour toi m' en servir. Je soutiens la politesse en général, et j' éspère que tu m' excuses si je ne te serre pas la main, si je le faisais, je serai alors bien plus vulnérable, autant a cause de toi que si il y a quelqu' un dans cette usine, même s' il y a vraiment peu de chance..."

*Mais qu' est ce que je fous, mais qu' est ce que je fous!!! Ce mec est un malade, et moi je lui parle comme si c' était un proche, Y s' est peut être déjà barré, et moi je discute tranquillement. Bon, autant essayer d' en savoir un peu plus.*

" Mis a part le fait que tu es un peu sans gêne, de quelle nationalité est tu? J' encourage souvent la discution, ça peut aider a tisser des liens..."

Steve arrêta de regarder et baissa sa tête du dessus de la caisse ...

*L'Enfoiré !!!!! t'a entendu se que j'ai entendu Stevy ! Tue-le ! met fin à ses mensonges !...Ferme là ! tu m'empêche de réflechir..... je pourrais attendre que ... Lion le tue car d'apres se que j'en ai vu et entendu c'est un vrai psycopathe puis après je lige une balle dans la tête de Lion et je me met à chercher se pourquoi je suis venu ici ... vaudrais mieu continuer à attendre alors .*

Il releva la tête et continua de regarder discrêtement , gardant un doigt sur la gâchette de son arme

J' ai pas fait éxprès de te poser une question a laquelle tu avais déjà répondu :-p
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"Ca ne servirait a rien de s' enfuire, je te rapelle qu' on a ces foutus colliers autour du cou qui peuvent a priori nous exploser a la gueule a la moindre incartade...et j' ai eu le temps de le détailler sur d' autres, je ne vois franchement pas comment le désactiver ou l' enlever car il ne présente qu' une rainure qui pourrait être ouverte, et je ne doute pas que le mécanisme s' active si on commence a être violent dessus... Quant au retour a ma vie d' avant, je n' ai plus rien la bas, pas une possession... je ne me suicide pas par respect pour la vie et je me fous un peu de mourir ici ou ailleurs... de toute façon, dans la vie, personne ne s' en est jamais sorti vivant..., mais, blague a part, je joue ce jeu morbide, mais si il ne reste que moi et un autre a la fin, je pense le laisser gagner...c' est un peu comme s' il ne me restait que 3 jours maximum a vivre."

En disant tout ça, Thibault avait senti les larmes lui monter aux yeux, refoulée juste a temps pour que ça ne coule pas, mais c' était aperçu que tout ce qu' il avait dit, il le ressentait au plus profond de lui.

"Il y a un dernier facteur dans cette équation: j' ai rencontré quelqu' un sur cette ile qui m' a fait reprendre goût a l' aventure, sans doute sans le savoir, et je pense que je vais aider ce mec jusqu' a la fin de notre trêve. Ne le cherche pas ici, il est parti au village pour tenter de trouver quelque chose d' utile."

*Je pense que maintenant, la chose la plus inutile et dangereuse a faire est ça:*

"En bref, enchanté Lion!"

Thibault s' avança en baissant un peu son javelot et serra la main de Lion.