A deux, on fait toujours mieux.

**Raaa la vache, merde !**

Yann glissa derrière les caisses lorsque « L’autre » les poussa. Il se faufila en rampant, espérant ne pas être vu. Dans un élan de courage (ou de folie ?) Thibault se jeta, javelot en avant.

Yann se planqua à l’abri, environ 3 à trois mètres de l’agresseur. Il entendit Thibault qui, comme il maitrisait leur agresseur, entamais la discutions.

Ne disant rien, le jeune garçon resta quant à lui caché. Il suait à grosse goute, tentant de réfléchir. Puis, il entendit que l’autre perdait la tête.
Il se risqua alors à un coup d’œil. Il aperçut alors, à l’autre bout de l’usine, une autre personne entrer, et se coller derrière une caisse.

Alors que Mr Javelot continuais de parler avec le Fou, Yann s’impatienta. De l’autre côté, l’inconnu ne bougeais pas non plus, attendant sûrement l’issu du face à face. Apparemment, personne à part Thibault ne savais qu’il était là.
De sa voix mielleuse, l’autre continuait de parler, en un Français plus que correct.

Yann tendit le bras sur sa gauche, et discrètement, s’empara d’une barre de fer. Il ne pourrait pas frapper avec ça, trop fine et en plus, elle était creuse. Faisant attention qu’elle ne touche pas le sol, il la ramena vers lui.

Le garçon sortit sa tête, et voyant qu’à l’autre bout de l’usine, l’autre ne bougeait plus, il entreprit de ramper pour passer dans son dos. Il s’allongeât sur le sol, et, profitant du bruit des paroles, il se mit à ramper.

A priori, le Fou n’était pas en position de faire un coup foireux. Mais peut-être étais-ce lui qu’il fallait bloquer en premier. Après tout, il semblait instable, et même si le premier lui était plutôt sympathique, le deuxième était un bel enfoiré !
Et puis, le gars du fond de l’usine n’avais rien fait pour le moment et il ne les mettait pas en danger.


**Nan, il faut que j’aille au fond de l’usine. Mais il ne faut pas que Thibault sympathise, sinon il pourrait se faire frapper par le mec. **


Avec sa barre de fer (il pouvait tout faire XD), Yann redressa alors son chemin pour se retrouver dans le dos de l’inconnu.
En passant, il fit signe à Thibault d’arrêter de sympathiser, et de faire gaffe à ce Fou dangereux. Il fit aussi comprendre que quelqu’un d’autre était là, mais qu’il s’en chargeait (effectivement, il a fallu une tripotée de gestes XD).

Lentement, sans bruit, et toujours dans une infinie discrétion, il se leva, et s’apprêta alors à mettre la barre dans le dos du gars.
Puis, lorsqu’il vit qu’il avait une arme à feu, il paniqua.
Incapable de rester calme, il savait qu’il devait agir car sinon, ce gars les butterai tous !
Il prit alors la barre, mis une main à chaque extrémité. Enfin, le gars jeta un regard vers le Fou.

Yann se précipita sur lui, mit un pied sur son dos et le jeta à terre. En même temps, il mit la barre sur son cou pour l’empêcher de relever la tête.
Mais l’autre avait plus de force. Alors que le gars commençait à se relever, Yann ouvrit la bouche, laissa glisser sa lame le long de sa langue. Enfin, d’une main, il prit la lame, la plaqua sur le cou de sa victime et déposa la barre lentement.

Il susurra alors, d’une voie méchante et sans pitié, d’une voie qu’une foie encore, il tenta de maquiller :

« Bouge pas. Si tu bouge le cou, je te tranche la gorge avec mon couteau de cuisine. »

Il se tue un petit moment, pour écouter si les voix des deux autres résonnaient encore.

« Dit moi si tu es prêt à coopérer en silence. Je ne te menace pas de mort. Pas encore. Mais pour notre sécurité à nous deux, tu devras fermer ta gueule et m’aider temporairement. »

Lion, si tu voulais tenter une action lors de la poignée de main, dis le moi par MP et j' éditerai ce post.
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Thibault vit Y passer dérrière Lion sans faire de bruit. Y fit une poignée de main dans le vide avant de faire le signe d' un temps mort, il ne devait donc pas apprécier cette sympathie toute relative, puis montra Lion avant faire le signe de folie, un doigt tournant autour de la tempe. Enfin, il indiqua l' entrée, puis bomba le torse en donnant un coup de poing dans le vide. Voulait il donner un coup de poing dans la porte d' entrée? Thibault retira sa main de celle de Lion, et s' écarta un peu.

"Bon trêve de sympathie, je ne compte pas partir tout de suite d' ici, qu' est ce que tu veux faire? Tu peux partir, continuer a parler tranquillement avec moi, tenter de me tuer ou faire autre chose que je n' aurai pas dit. Et si tu comptais trouver quelque chose d' utile dans cette usine, j' ai déjà tout fouillé, ouvert les caisses avec mon javelot, fouillé les salles annexes, y a strictement rien d' interressant ici..."

Lui et moi nous sommes serrés la main ! C’est la première fois de ma vie que je me sens aussi tendu – le jour où j’ai décidé de faire exploser mes parents adoptifs, j’étais sous l’emprise euphorisante mais anesthésiante de la cocaïne, alors je n’ai éprouvé aucune nervosité. Tandis que là, je suis sobre… Aussi sobre qu’une pile électrique ! L’arme de Thibault est mille fois supérieure à la mienne, il a confiance en moi et, surtout, nous sommes seuls dans l’usine. Tout va pour le mieux, tout marche comme sur des roulettes ! La suite des événements promet d’être très intéressante !

Le cœur palpitant d’excitation, Lion se mit à sautiller, à décrire des cercles autour de Thibault qui le suivait, immobile, de son regard impassible.

- Alors comme ça, tu es suicidaire ? glapit le jeune homme à la cravate rouge d’une voix secouée par la frénésie. C’est cool ! C’est vraiment trop cool ! Tu es mon pote ! Avant la tienne, je n’avais jamais serré aucune main ! Je suis content ! Trop content !

Afin de donner du relief à ses propos, il tapota amicalement l’épaule de Thibault.

Bon, d’accord, ma réaction est peut-être un peu exagérée. Mais souvent, quand je suis particulièrement heureux, je me comporte comme un gamin hystérique. Je n’y suis pour rien, c’est de cette façon que s’est toujours manifestée ma joie. Et n’ai-je pas de quoi en ressentir beaucoup, de la joie, alors que je sais pertinemment que d’un instant à l’autre, le petit Thibault va mourir et son javelot m’appartenir ?

Lion s’arrêta soudain derrière Thibault. Son visage se fendit d’un rictus exubérant, plus proche de la grimace clownesque que du sourire bienveillant.

- Thibault ? ricana-t-il.

Je glisse ma main droite au fond de la poche de mon jean.

- Copains pour la vie ?

Mes doigts se referment sur mon morceau de fil de fer. C’est parti !

Cinq secondes et un geste furtif plus tard, la gorge de Thibault était prisonnière de l’arme de Lion.

- On joue à un jeu, Thibault ? Puisque tu es mon copain, on va jouer à un jeu !

J’éclate de rire pendant que ses membres s’agitent dans le vide, que des couinements étouffés commencent à s’écouler de sa gorge. Toutefois, je tâche de ne pas trop serrer mon étreinte. La strangulation doit être lente et douloureuse, pour être amusante.

- Les règles sont simples : plus tu te débats, plus je te fais mal ! C’est d’accord ?

*Donc c' est bien comme Y l' avait dit, j' ai fait une très grosse bêtise. Il doit être a la porte du hangar, donc Lion et moi sommes face a lui. Je ne peux tenter aucune action violente sur Lion, ça le ferait reculer, m' égorgant de plus belle. Y n' a rien qui puisse faire mal de loin a Lion. A moins que... qu' y avait t-il à côté de la porte du hangar? Si c' est une arme a feu, c' est trop dangereux, je fais couverture a Lion...*

"Mouais donc si je comprends bien, tu te prépares à me tuer, tu es heureux d' avoir réussi a me prendre a ton jeu, et..."*toussement étranglé*

*Oulha, j' arrive pas a parler correctement a cause de ce fil... bon, autant tenter ce qu' on peut.*

"Explique...moi... pourquoi...ne pas m' avoir...pris d' assaut? Plus fort..Plus grand que...que moi..."

Après le ricanement du Fou, Yann savait que tout n'allais plus.

**Rooo putain la bourde Thibault ! On est pas dans la merde !**

Puis, à l'intention de son otage :

"Si tu bouge pas, ta gorge n'aura rien. Bouge pas. Et je t'emprunte ça."

Se baissant, il attrapa l'arme à feu de son otage, esperant ne pas avoir à tirer car c'était la première foie qu'il en touchais une.
Quand il l'eu saisie de sa main libre, son collier de métal e mit à clignoter. La lumière rouge s'accélérait, rapidement.

**Aaaah ! merde ! pourquoi ça fais ça ! Stop putain, stop, quesqu'y va m'arriver ! Non !!!**

Il lacha alors l'arme pour tirer sur son collier. Le clignotement s'arretta aussitôt.

**Alors c'est comme ça...**

Yann plaqua sa lame à plat contre la gorge de son nouvel "allié".

" Tu vas récuperer ton arme. Tu n'enlève pas le cran de sécurité. Je vais me lever avec toi.
Quand on sera debout, tu va pointer ton arme sur le gars qui à l'air d'un fou, celui avec la cravate. Tu lui dit que si il ne laisse pas ton ami s'enfuir, tu le bute."

Thibault toussa alors, mais bizzarement. Yann n'attendit pas la réponse de l'otage, ils se levèrent et chuchota à l'oreil de ce dernier :

"Souviens toi, tu as un couteau sous la gorge. Si tu moufte, je te tue. On va tourner autour des deux, par la droite. Suis mes mouvement, et fait ce que je t'ai dit."

Il se sentit obligé d'ajouter :

"Et je te laisse en vie..."

Je suis redevenu sérieux, je ne ressens plus la moindre pointe d’excitation. Ça m’est tombé dessus d’un seul coup, la joie est retombée, et à présent je me sens triste et déprimé. Même les incalculables toussotements du petit Thibault près de l’agonie ne parviennent pas à me redonner le sourire. A l’intérieur de moi, c’est le vide, le néant. C’est tout juste si je n’ai pas envie de laisser la vie sauve à ce pauvre gamin.

- Pourquoi ne pas t’avoir pris d’assaut ? marmonna Lion, dont la brusque saute d’humeur ne l’incitait pas pour autant à desserrer sa prise. Parce que je suis un enfoiré, que je déteste attaquer les gens de front. Par surprise, en traître, c’est bien plus drôle. Sauf que là, je ne m’amuse plus. Pour tout te dire, je ne bande même pas.

Près de la porte principale, je crois apercevoir un mouvement au creux de la pénombre. Y a-t-il quelqu’un, là-bas ? Peu importe. S’il y a un gosse planqué derrière une caisse, qu’il se dépêche de se montrer, qu’on se batte. Sinon, j’irai le débusquer et le buter quand le petit français sera mort… En attaquant de face, cette fois.

- Quel gâchis, soupira Lion.

Sa voix, soudain étrangement terne et rauque, résonna comme une parodie morbide des gémissements de Thibault.

Steve et son agresseur étaient maintenans en face de Thibault ...

*...J'ai pas le choix....la seul chance que j'ai de m'en sortir ... c'est Lion...*

Une fois que les deux d'au fond pouvaient les voir , Steve pointa son arme vers eux puis déclara avec un rictus de malice sur le côter de la lèvre :

-....Lion, car c'est bien comme sa que tu t'appelle ? , sa te dérangerai de te mettre de profil à moi ... sinon , c'est simple , je te tire une balle...

Lion s'éxécuta ...Steve enleva le cran de sureté et mis son arme en "coup par coup"....puis pointa Thibault ...

S'adressant à son agresseur : Si on jouaient à un autre jeux , tu me lache sinon je tire sur ton copain , si je sens ton arme qui me serre la gorge , je tire ... tu sais ... que je HAIS que l'on me commande ... pense tu vraiment que je ne le ferai pas même si tu me tue après ? A toi de choisir : Tu me lache , je me casse en courant ; tu tente un geste avec sa lame et ton pote meurs avec moi ...


Steve regardais fixement Thibault , concentré sur sa cible qui était à courte porté ... il adressa un clin d'oeil à Lion l'histoire de dire : " C'est pas toi ma cible"... pourquoi .... pourquoi préférai t'il que Lion soit son allier ... la peur ... la peur d'un mec fous et puissant , un chargeur de 10 balles ne suffirait pas pour tuer Thibault et en plus tuer Lion qui se relevera à coup sûr pour emporter Steve dans la mort ...

Yann savait que le gars pouvait buter Thibault. Aussi il réagis vite, pour éviter que l'autre puisse penser.
Il savait bien qu'il tenterai une alliance avec le fou, en position de force. Il avait plus ou moins prévu la suite. Il parla doucement, calmement.

"Ecoute moi bien. je connais le gars au javelot depuis a peine 2 heures. Je te tue, tu le tue, je récupère ton arme et je tue le Fou au fil de fer. En 30 secondes, je repart vainqueur, avec une bonne arme.
Je m'en fout limite qu'il crève tu comprend ça ?"

Partant du haut du cou, et faisant en sorte de ne toucher aucun point vital, Yann descendit sa lame. l'autre devais réfléchir, car il semblait moins enclin à tirer sur Thibault.

"Alors, on continue, ou tu réfléchi un peu ?"

Steve serra les dents , il était en colère , c'est la 1ere fois qu'il se sentait obliger de faire quelque chose ...

*Donc ... je suis mort ... mais il faud que Yann creve et son pote avec par la même occasion !*

-Je deteste perdre ... il s'adressa à Lion
: Si tu a une bonne arme ... tu tue tout le monde n'est-ce pas ?...

Steve laissa tomber son arme et lui donna un leger coup de pied ... l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion puis lança quelques mots rapidement car aujourd'hui il avais perdu mais pas completement...

-Tue celui derriere moi en echange !

Thibault vit le pistolet arriver contre son pied du coin de l' oeil. Lion avait un peu dessérré son emprise, aussi Thibault pouvait réspirer en faisant quelques efforts. Thibault shoota a son tour dans le pistolet qui alla se perdre de leur côté, un peu a droite de Yann. Conscient que ce coup de pied allait faire bouger la suite des évènements, Thibault se prépara a courir car avec le pistolet, tout allait rapidement.

"Y...après ces paroles réconfortantes de ta part, tu comprendras que si il m' est possible de vivre, je ne cracherai pas dessus, s' il te plait."
Puis a Lion:
"Je ne sais pas qui tu es vraiment, mais je sais qu' on a toujours pas guérie cette maladie, la schizophrénie...tu dois connaitre, nan? Le truc bien avec les malades, c' est que souvent ils connaissent leur maladie..."

*Y, vas y, vite!*

[HS]: l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion ; l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion; l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion; l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion ;l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion ;l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion ;l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion ;l'arme glissa jusqu'a arriver aux pieds de Lion .
Puis quelles paroles réconfortante : *Texte* sa veut dire que je pense autrement rien ne t'etais adresser[Fin du HS]

[HS]: Xama, je suis a côté de Lion, ce qui est a ses pieds m' est accessible forcément... et ce n' est pas ce que tu as dis, mais Yann, que j' apelle Y parce que c' est comme ça qu' il m' a demandé de l' apeller quant on était au village...[/HS]

Jason était complètement déboussolé depuis le coup dans le cimetière... Il ne savait plus les évènements produits, semblait voir trouble et déséquilibré... Il ne marchait plus droit... Il ne savait même plus où il allait, il ne voyait pas sa carte.
*Super... A cause de ce coup, je vais n'importe où et si ça se trouve, je vais aller dans un endroit assez maudit composés de malades comme moi... Vraiment super...*
C'est là où il vit des personnes et c'était difficile de les percevoir... Du coup, il préférait se cacher au cas où une personne l'apercevrait et ferait un mauvais coup. Jason avait aussi mal à sa tête... C'était difficile à supporter et il fallait crier... Mais il se retint.
*Résiste... Jason... Résiste... Focalise toi juste sur... les personnes dans la salle...*

Quel bordel autour de moi… La tension est palpable. Amusant ? Déprimant ? Difficile à dire. Ce qui est sûr, c’est que je ne sais plus où donner de la tête ! Mais malgré tout ça, je n’ai pas perdu le sens des priorités : je sais ce que j’ai à faire, moi.

Pour commencer, je libère Thibault de mon étreinte meurtrière. Je glisse mon fil de fer dans la poche de mon baggy, attrape le petit insolent par les épaules et le force à se retourner.
Quand nous nous faisons face, je constate que son visage est embué de traces violacées, que ses yeux sont gonflés et qu’une vilaine estafilade filiforme peu profonde mais terriblement rouge est gravée dans la chair de son cou. Il est beau ainsi, il me rappelle que j’ai bien failli l’étrangler. Il incarne la preuve que je suis assez puissant pour décider de semer la mort où bon me semble, quand bon me semble, et ce en dépit de la nullité absolue de l’arme dont ce bon vieux John m’a fait cadeau. Ne suis-je pas stupéfiant ?

- Tu as raison, petit puceau, je suis malade, murmura Lion – en français – au creux d’un soupir. J’ai tout à fait conscience de mon problème : je suis amoureux de ma personne, malade d’amour pour moi-même. C’est triste, n’est-ce pas, quand on pense que je n’aurai jamais la chance de pouvoir me baiser ? J’en crève d’envie, pourtant.

Subjugué. Plus je regarde les stigmates que j’ai laissés à Thibault, plus je suis fasciné par ce que je suis capable de faire. Et plus l’organe qui pend entre mes jambes devient dur.

- Je vais gagner ce jeu, c’est évident.

À peine ai-je fini de prononcer ces mots que je m’empare du visage de Thibault – que je m’empare de mon œuvre. Je l’attire vers moi, et lorsque nous ne sommes plus qu’à quelques fragiles millimètres l’un de l’autre, je l’embrasse.
Sur le coup, il ne réagit pas. Alors j’entreprends de passer ma langue entre ses lèvres. Là encore, il ne m’oppose aucune résistance. Je tente donc d’aller plus loin, de caresser sa langue avec la mienne de manière à l’encourager à me rendre mon baiser. Je me rends compte que ma proposition est rejetée quand il me repousse si violemment en arrière que je manque de trébucher.

- Je vais gagner ce foutu jeu, ricana Lion lorsqu’il se fut redressé et essuyé la bouche du revers de la main. Je suis trop parfait pour perdre.

Puis je me précipite sur la jolie rousse blessée et inconsciente.

Flora étant bien plus légère que lui, Lion n’eut aucun mal à la soulever pour la poser sur son épaule. Il ramassa ensuite le sac et la fourche de la jeune fille, avant de quitter l’usine au pas de course, chargé comme une mule, sans adresser le moindre regard à personne.

Tandis que j’avance sans trop de difficultés en direction du pont, je ne peux m’empêcher de me demander si j’ai bien fait de m’encombrer de la fille à la fourche. Peut-être aurait-il mieux valu que je me jette sur la mitraillette de son copain le blondinet ? Avec une mitraillette, il est possible de faire tellement de choses…
Non ! Cette question n’a pas lieu d’être ! J’ai fait le serment de les faire souffrir, cette pétasse rousse et son copain, et j’ai pour principe de ne jamais renier mes promesses. Ils se sont moqués de moi… Elle s’est moquée de moi. Elle va souffrir. Souffrir ! Voilà ma priorité !

- Tu entends ça, petite garce ? À ton réveil, je te présenterai « l’autre ». Je le connais, « l’autre », c'est mon pote ! Je suis certain qu’il va t’adorer !
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[HS : John, j'attends de toi que tu valides notre déplacement jusqu'au pont et que tu déverrouilles le sujet "Première planque de Lion" ! Merci ! ^^]

Steve , profitant de la surprise de Yann ayant relaché d'attention après tout ces évènements poussa violement le bras de Yann toujours dans la même position mais réchappa de son emprise avec une entaille sur le côter droit du cou...
Bourré d'adrénaline , en colère et surtout apeuré par le contre de Yann , Steve se mis à Sprinter comme il ne l'a presque jamais fais ... le genre de sprint qu'il n'a fait qu'une seul fois quand on l'a menacé avec une arme à feu dans la rue .
Il se rua aussi vite qu'il pouvait sur son arme et son baluchon... heureusement leger puis vers la sortie , en 3 secondes Steve étais déjà dehors.

Il s'arrêta losqu'il fus hors de vue et de portée de L'usine , s'assit à même le sol puis leva la tête pour mieux respiré ... sa course l'avait déja très fatigué mais l'entaille laissé par Yann fit qu'il respirait comme un asmatique .


*Je vais le tuer ! Je vais le tuer ! Il faut que je le tue ! putain jamais je n'ai été aussi humilier ... et ... pour la deuxieme fois de ma vie j'ai eu une frousse horrible , une frousse à me pisser dessus ... Flora est arrivé à temps , deux secondes de plus et cet enfoiré m'aurai tranché la gorge ... je le tuerais !*

Il sortit une bouteille déja entamée de son baluchon et se passa de l'eau sur son entaille, rien que le contact de l'au avec sa blessure lui arracha un enorme cris de douleur

-AAAARGH !!!

Puis il essaya dans prendre une grande bouffée d'air qui lui fis d'autant plus mal... c'était une grande coupure qui parcourait tout le coter droit de son cou , Steve décida d'arracher un morceau de sa chemise puis l'attacher autour de son cou pour compréssé la blessure et ainsi arrêté le saignement.

30 minutes apres , il se releva et décida de partir vers le vieu restaurant , esperant y trouver un couteau de cuisine ... rouillé de préférence...

[HS: Désoler pour cette fuite en queue de poisson mais sa commençais vraiment à me saouler puis desoler de m'être quelque peut enerver hier ...]

Thibault se passa rapidement la manche sur les lèvres comme pour fuir ce que Lion avait fait.

"Mais quel dégueulasse! Il me prend pour qui? Bon, maintenant, tout le monde est partit, mais c' est grillé pour la planque...Bon, va falloir aller autre part, toujours courir, jamais faire une pause, quelle joyeuse idée..."

*Qui c' était, cette petite rousse? Elle était plutot jolie...enfin, mieux vaut éviter de flirter ici, parait que ça porte pas chance...Bon, ou on va maintenant...?*

Thibault déplia sa carte et chercha un endroit ou s' installer serait possible...

*Pas un lieu dans la nature, on nous y trouverait trop facilement...mais certains batiments sont bien protégés...L' hopital? Yann avait éprouvé une certaine gêne quand j' ai proposé d' y aller...L' école? bof...trop sombre! L' auberge? Trop fréquenté...*

Tout a ses pensées, Thibault vit Yann commencer a se relever...

Yann, péniblement, releva sa tête. Puis, il se redressa.
Ses coudes pissaient le sang, sa chute avait enlevée les croutes. Il se massa le posterieur, mais se félicita d'avoir gardé son sac à dos, ce qui avait minimisé les dégats.

Puis, il fouilla les environs, à la recherche de sa lame.
Enfin, il la récupéra, mais conscient que devoir la cacher n'était plus utile, il la fourra dans sa poche.

Enfin, il apperçut Thibault, planté seul avec sa carte au milieu de l' usine. Enfin, il se souvint.

** Putain de meeeerde ! On s'est fait nicker !!! Ca fait deux fois pour moi ! Raaa le cul merde ! Bande de connard, cassez-vous, je vais vous en<censored>leerrr !!!**

Dans une colère pas possible, il cracha de dégout au sol, et marcha sur son glaviot plein de sang. Il craqua ses doigts, et enfin se décida.
Il fallait partir, le bordel innomable causé par la rousse ne leur apportait rien de bon.

" Hey Thibault, il faut qu'on se casse ! Maintenant qu'on à de la bouffe, on f'rai mieux d'aller dans un endroit où une personne normale n'irai pas ! Le pont ?..........Naaan !"

Yann sortit sa bouteille d'eau, la poussière de l'endroit lui avais séché la gorge.

"Allons aux falaises, pour l'instant...........Putain de coudes, fais chier !"

Je confirme tous les déplacements , puisque tout le monde est parti , je lock. ^^